VUT TGV 2012 en photos

Quel titre ! Mais même nos photographes ont eu quelques difficultés à mettre en boite les premiers concurrents qui filaient comme le vent !

Nous n’allons pas leur en vouloir, mais cela nous a donné un souci d’organisation pour que les postes de commissaires soient en poste plus tôt que prévu. Heureusement Annie, au secrétariat ( Annie donnait les dossards avec Dominique ), a réussi à joindre tous ceux qui étaient concernés.

Dans notre fort intérieur, nous nous disions qu’ils allaient adopter une allure plus conforme aux éditions précédentes à partir du 10ième Km, sur les sentiers qui longent le barrage de Mervent avec des difficultés techniques plus importantes vu la faible luminosité du matin. Même pas !

La légère brume, le soleil levant, les biches, les sangliers ... les champignons, rien de tout cela a ralenti le trio de tête. Les chronos de l’épreuve sont donc améliorés par rapport aux années précédentes, ce qui nous fait dire que le circuit, avec 400m de dénivelé positif en moins, était plus abordable ( le changement du lieu de départ et d’arrivée en était la cause ). J’allais dire moins difficile, 100 Km restent toujours 100 Km. Et les derniers 20 Km resteront dans les mémoires de ceux qui, au dernier ravitaillement, avaient déjà quelque difficulté à repartir sereins et confiants.

La nouveauté dans l’organisation, cette année, a consisté à joindre aux cinq derniers participants un accompagnateur, muni d’un moyen de communication . Cela nous a permis de libérer les postes de commissaires un peu plus tôt . Et de s’assurer de la capacité physique des concurrents pour finir une épreuve qui était commencée depuis longtemps. Les coureurs concernés ont pu ainsi finir dans les temps imposés par la barrière horaire et ont dû trouver les dernières heures un peu moins longues, sans avoir le souci de se perdre parmi les nombreux sentiers rencontrés.

Les différents commissaires et les deux photographes qui avaient réservé leur samedi pour sillonner la forêt à la recherche des coureurs ont capturé différents instants. Les clichés en rafale le suggèrent volontiers, les concurrents donnent l’impression de revenir à la civilisation en rencontrant enfin des personnes après de longs moments perdus dans leurs pensées et dans leur gestion de la douleur sourde qui apparait au fil des kilomètres . Et là, un sourire, un clin d’œil permettent de relancer la mécanique pour d’autres foulées, d’autres montées, d’autres cailloux à éviter ...

Les photos sont classées par lieu de prise. Ensuite, l’ordinateur les a classées dans un ordre qui n’est pas chronologique. Je pense que ce n’est pas trop gênant, certains participants se retrouveront dans différents endroits de la fenêtre de gauche ; cela incitera le visiteur de ces diaporamas à explorer du premier au dernier cliché et lui permettra de s’imprégner des efforts fournis par les coureurs, au gré de l’avancement dans le parcours. Et la photo d’arrivée restera un grand souvenir pour de nombreux concurrents qui se souviendront de ce 100 Km en forêt de Mervent.